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Paroles aux fidèles        

 

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PAROLES AUX FIDELES

Extraits de  - Étincelles de l'Infini - Éditions "Il Cenacolo"  · Milan Italie 

 

                Avant tout il est opportun d’établir un axiome: ce qui se réalise dans le Fini et dans l'Infini n'est jamais une conséquence du cas, mais il est intimement, profondément, substantiellement lié à un fait précédent.

                Votre même volonté d'enquête qui vous pousse à rechercher pour comprendre et connaître n'est pas fin en soi-même, mais elle est étroitement, profondément, intimement liée au mouvement individuel évolutif, et il faut que vous reteniez  ce fait, même si chacun de vous croit se rapprocher simplement à la vérité avec un but didactique, pour pouvoir approfondir, pour pouvoir analyser.

Considérons en bref le milieu dont nous devrons traiter - le milieu d'origine - et concentrons-nous, d'abord, à propos du rapport existant entre le Suprême Facteur et le milieu. Dieu, l’Incréé, créa l'Infini; celui-ci est le premier des nombreux axiomes que J'énoncerai et J'illustrerai successivement. Dieu, Créateur de l'Infini,  enlace l'Infini,  va au-delà de l'Infini, dépasse l'Infini. Paradoxe? Non, c'est la réalité brûlante qui, tout en étant réalité mathématique, ne peut être montrée aux hommes car il manque dans  leur dictionnaire les expressions  appropriées qui seraient nécessaires pour clarifier un  fait semblable .

                 Comme premier axiome: "Celui qui fut, est et sera, Celui qui créa l'Infini  enlace l'Infini". L'axiome suivant, aussi perturbant, est un  principe  mathématique: "Chaque point de l'Infini  est centre de l'Infini."

                 Ces deux propositions fondamentales doivent être imposées à votre analyse préalablement, car elles ont le but, bien défini, d'apporter en vous ce tremblement comme conséquence de l'incroyablement grand. Contre cet Infini, contre l'idée d'extrêmement grand, s’oppose celle d'extrêmement petit. Il y a cent ans, votre science humaine proclama qu'elle avait  découvert la plus petite particule de matière,  l'atome. Aujourd'hui, la relativité de l'assertion de cette époque paraît encore plus discordante, encore plus décevante, encore plus évidente et, Je devrais dire, tout à fait décevante pour votre science.

                Etant donné de manière fugitive l'idée de l'endroit et du Constructeur divin de l'endroit, nous passons à analyser les rapports  existant entre l'être humain et la Loi, Dieu. Pour vous c’est Dieu, car il a été ainsi appelé par tous les humains, mais c'est la Loi, c'est l'Incréé et représente la Trinité: "Puissance, Amour, Savoir". Dans le Savoir est évidemment comprise la Justice, cette justice que les humains ne savent ni distribuer ni administrer.

                Quels rapports y a-t-il entre l'homme et l'Infini, et lesquels entre l'homme et la Loi, Dieu? Rapports ininterrompus, seulement  et simplement dûs à la Miséricorde de l'Éternel.

                L'homme qui fut projeté à l'état de Monade dans l'Infini (Esprit, âme: signification de Monade [1]), l'homme qui fut créé, voulu par l'Éternel à un moment donné s'est rebellé à la Loi Première, à la Loi d'Amour. Evaluées  ses propres capacités divines reçues de la part du Père, cette masse que Je définirai, douloureusement pour vous les hommes, rebelle, crut  pouvoir créer, pouvoir arriver à administrer potentiellement soi-même et devint un groupe d'indépendants, d’arrogants: voilà la faute première.

Dieu, Seigneur de Justice, mais avant tout Seigneur d'Amour, décréta: "Vous serez punis, mais vous ne serez pas détruits et vous reviendrez à Moi"; et ipso facto créa le milieu, votre milieu, votre système. Il ne le créa pas comme aujourd'hui vous pouvez l'admirer et l’étudier, mais il le créa à l'instant,  le projeta et le réalisa d’abord en puissance et en énergie, puis en forme gazeuse et successivement en forme semi fluide, fluide et semi solide jusqu’à joindre votre état actuel.

                Cette succession de transformations portait la masse rebelle à "descendre de ciel en ciel, de niveau en niveau" jusqu'à atteindre la nouvelle prison. Pour alimenter et continuellement distribuer la vie aux fils rebelles, Dieu accorda à chacun d'eux une qualité spéciale: chaque homme, au-delà du sexe, eut dans la partie occipitale, pudiquement masquée par la matière grise, une très petite glande - que vous appelez pinéale - qui accomplissait et encore  accomplit une fonction double en tout analogue à celle accomplie par deux des vos soupapes thermoïoniques: elle reçoit les vibrations des Cieux infinis, et  transforme ces vibrations en les transmettant au cerveau.

                L'entretien Esprit-matière, qui devrait être ininterrompu et ascensionnel, arrive avec l'âme encapsulée dans la matière grâce à cette petite glande. Plus la composition de cet organe est plastique, plus elle est flexible, souple, plus puissante est la capacité réceptive de l'organe même, jusqu’à joindre la possibilité de capter non seulement pour soi, c’est-à-dire non seulement les énergies que Nous distribuons à chaque individu dans le temps, mais à capter et retransmettre, comme il arrive maintenant [2], notre pensée au profit de votre évolution, évolution non pas individuelle mais de toute l'humanité. 

                A l'heure de la précipitation, à l'heure où s'accomplissait l'acte premier de la condamnation, c'est-à-dire l'expulsion HORS de la LIBERTÉ (ce terme dont Je parlerai sous peu fait partie d'un sujet brûlant pour vous), à l'heure  où la Monade passait de la liberté au royaume de l'arbitre, c’est-à-dire entre les frontières de votre système planétaire, Dieu Miséricordieux, en voulant accélérer le mouvement de rachat après la grave faute, sépara la Monade, divisa chaque Esprit, chaque âme en deux justes moitiés. Elles allaient composer deux termes d'un binôme: les deux âmes jumelles [3], chacune destinée à suivre sa propre évolution, indépendamment de l'autre moitié dont elle faisait substantiellement partie.

 Par cette scission dérive, entre autre chose, le devoir qui presse sur chaque humain d'accélérer pour autant que possible son mouvement de rachat et de purification, de manière à ce que, si l'autre terme du binôme plus zélé est déjà monté, il ne doit pas attendre que l'âme jumelle l'atteigne pour recomposer l'unité initiale.

                J'affirmai: liberté contre arbitre. Analysons  le concept.

               Qu'est-ce que c'est que l'arbitre? Qu'est-ce que c’est que la liberté? Ici, dans l'Infini, il y a liberté car on ne connaît ni frontières ni obstacles, et la  rébellion est une faute qui n'a pas de nom, n'a pas de qualification, parce qu'elle signifie transgression à la Loi altruiste d'Amour. Une fois la liberté cessée, on tombe dans le royaume de l'arbitre, où la liberté est limitée par une forme air forme, par une quantité air forme - atmosphère - et elle se révèle quotidiennement en arbitre [4] parmi vous les humains mais très souvent plusieurs fois par jour.

La rébellion dans les niveaux supérieurs eut une valeur absolue par rapport au contact Créateur/créés. Dès que l'arbitre est intervenu, la limite à la liberté réduisit le rapport Créateur/créés à un rapport indirect. Alors vous devez parvenir à vivre une vie double, celle de la matière et celle de l'Esprit et c’est à l'Esprit, à l'âme que vous devrez rendre compte de votre opéré.

                Allons éclairer plus au fond cette pensée.

                Dieu est Un et Trinité - Père, Fils, Saint Esprit - Trinité une ou Un dans sa Trinité, comme vous le croyez mieux.

               La Monade, âme, projection d'énergies divines, partie d'énergies divines devait ressentir les effets de cette Trinité de provenance, par conséquent, projetée comme telle dans le temps, condensée en individu, lui fut donnée une trinité qui correspondait dans la conception à la Trinité divine: pensée, raison, conscience. La pensée est le représentant de la Puissance, la raison est en correspondance de la quantité Fils/Amour, la conscience est en rapport au Savoir, à la Justice. Chaque individu a donc en soi le charisme imposé à lui par l’Éternel: pensée, raison, conscience.

                Dès que l’on a formulé une pensée, celle-ci est dans l'arbitre [5], c'est-à-dire dans le savoir,  (puisque, en connaissant le Bien et le Mal, on possède la sagesse absolue) et c’est à l'homme de savoir choisir l'une ou l'autre voie. Vous pouvez penser, mais après avoir formulé, modelé, ciselé la pensée, vous devrez la soumettre à l'examen de la raison, c’est-à-dire constater si l'idée, si la pensée est compatible avec l'état de votre âme et avec votre état social. Après l'examen de la raison qui donne ou  nie son placet (la raison aussi a toujours sa capacité d'arbitre) la pensée achevée, formulée, ciselée passe devant le juge suprême, devant la conscience. La conscience est une vibration réfléchie de l'âme, elle est éclairée par l'âme, et si l’âme est plus rigide, plus sévère en son jugement, le chemin ascensionnel de rachat jusqu’à ce moment accompli par l'individualité sera supérieur.

   Même dans les états d'infécondité, c'est-à-dire d'évolution insuffisante, la conscience a des remords si elle n'est pas écoutée: on pourra commettre un geste arbitraire,  mais même si l’âme n’a pas la possibilité de l’interdire, elle le rappellera sans cesse.

                Voilà, donc, l'homme dans sa trinité, l'homme miroir de lui-même; l'âme réfléchit ses propres capacités sur la matière, mais elle doit parvenir à dominer la matière, conformément au jugement divin émis au moment de la précipitation: "Vous reconquerrez les capacités divines à travers la fatigue, la douleur et la souffrance". La souffrance doit être double et simultanée, parce que, même si les deux souffrances - matérielle et spirituelle - ne sont pas coïncidentes, elles se révèlent simultanées, mais différentes l'une par rapport à l'autre. La souffrance de la matière doit viser à la répression des instincts, des appétits, du caractère passionné, tandis que celle de l'âme doit vous reconduire avec la pensée à la vie de liberté précédemment jouie et opérer sur la matière pour retenir ses frémissements négatifs. En conséquence les deux quantités additionnent, réunissent, assemblent leur propre évolution individuelle; la matière s’allège, la pensée se sublime et la conscience affinant soi-même s’affine, devenant de plus en plus intransigeante.

    J'ai parlé d'évolution: il est juste que, en parlant de médianité, on discute aussi d’évolution. Tout d'abord un axiome: "Celui qui est maintenant sur votre planète, et par conséquent renfermé dans une bande atmosphérique, se trouve encore sans doute en état de faute". Il y a - pour me faire comprendre Je les définirai positions ou milieux  -  il y a, Je dis, sept milieux de stationnement pour s’évoluer. On part du milieu de la "Léthargie", l'âme passe ensuite dans le milieu du "Remords", puis, au temps juste, dans le milieu du "Réveil". Les noms que Je vous énonce donnent la valeur de ces stationnements, de ces milieux que vous appelez "biotesis" [6].

               Au "Réveil" l'âme qui était restée dans l'obscurité de la nuit absolue dans les deux biotesis précédents (nuit d'âme) et que dans le biotesi de la "Léthargie" était restée immobile (il s'agit de mouvement tout à fait opposé à celui vital sur la terre  qui est caractérisé par la mobilité), dans le biotesi, Je dis, du "Réveil" l'âme recommence à voir les premières lueurs de la Lumière divine, la Lumière du Père éclaire encore cette âme: c'est le début de la résurrection.

               On passe plus en avant et  l’on  va dans un  autre  biotesi, dans un autre milieu, l'"Evolution", où le progrès est plus rapide, puisqu'on revient en contact avec  le  monde divin, avec les rapports du Père. Après le biotesi de l'"Évolution" il y a le biotesi de la "Montée", et jusqu'à ce biotesi les âmes se réincarnent en suivant un mouvement de succession qui n'a pas un rythme absolu, mais une caractéristique de singularité pour chaque âme.

              IL N’ Y A PAS DEUX FAUTES ÉGALES, PAR CONSÉQUENT IL N’Y A PAS DEUX EXPIATIONS ÉGALES.

              Dès qu’ils sont parvenus à la "Montée", tous les demis termes des Monades qui dans ce biotesi ont atteint cet état d'évolution s'arrêtent et attendent que l'autre terme du binôme les rejoint, ou vice-versa, arrivés à la "Montée", ils se rencontrent et se recomposent ipso facto en unité, en passant dans le sixième biotesi, la "Connaissance". D'ici on ne descend plus faisant exception pour mission ou pour sa propre demande, pour sa propre prière.

                Après le biotesi de la "Connaissance", sixième biotesi, on passe dans le biotesi du "Savoir", c'est-à-dire dans le biotesi de la purification totale, et l’on revient encore aux pieds du Père, au service du Père, au service de la collectivité, en plein altruisme et sûrs de ne pas retomber dans cette faute que l’humanité est en train d’expier depuis milliers et milliers de siècles.

                Ceci, sommairement, le mouvement humain d'évolution. Revenons encore à l'idée de médianité, la médianité  n'influe pas radicalement dans le mouvement évolutif, mais représente un coefficient, reconnu par la miséricorde du Père pour l'œuvre de semaison que presque toujours  - presque toujours - le médium, le moyen doit accomplir.

                La miséricorde du Père se révèle ensuite encore dans un autre événement: la réincarnation. L'acte même, en effet, de veiller et surveiller le procès d'évolution de la matière dans le fœtus impose un tel effort à l'âme qu’elle mérite un prix. Dans le même milieu, dans le même biotesi les états évolutifs sont infinis, par conséquent,  selon la souffrance supportée par la Monade pendant qu’ elle surveille à la gestation, le prix assigné change, augmente et théoriquement, théoriquement, on pourrait arriver, on pourrait réaliser une évolution achevée simplement à travers les dons miséricordieux du Père. Pratiquement cela  ne se vérifie pas parce que dans l'âme il y a le sens de la reconnaissance qui pour les humains  n'existe pas, il y a c'est-à-dire le désir de s’acquitter, en opérant plus rapidement, en jetant plus fréquemment ses propres déchets, qui sont déchets sataniques. A chaque réincarnation nous devrions avoir théoriquement, comme résultat de l'évolution achevée, celle qui a été obtenue à travers l'effort de l'individu, augmentée de celle accordée par la Miséricorde divine. Cependant l'arbitre reste, en conséquence les Monades qui sont tombées et ont été projetées dans le Fini pour expier une faute, aspirent, comme âmes, à monter, mais elles sont faibles et pas suffisamment prémunies  contre  la pulsation de la matière qui, en dominant l'Esprit, vit d'arbitre, vit, c'est-à-dire, d’arrogance. Chaque prévarication dans le temps a toujours comme base l'or et la chair, chair considérée comme impulsion de la matière, comme stimulation des désirs les plus différents: soif de domination, soif de monnaie etc.. Par conséquent, une Monade qui a déjà connu le "Remords" peut le connaître encore dans le chemin évolutif suivant; elle ne le connaîtra pas avec la même intensité de punition qu’auparavant,  changera le niveau du milieu, mais retombera, retombera dans la "Léthargie", retombera dans le "Remords" et devra forcément y repasser.

                Il ne s’agit  pas de régression en ce mouvement de montée et descente, car celui-ci est aussi lié au Karma, que vous nommé destin. C’est un étage de réhabilitation établi par la Loi et il est aggravé, augmenté par le désir du pécheur de solliciter les temps afin d'expier, le plus rapidement possible, les fautes précédentes et celles du présent.

   En bref Je vous ai illustré schématiquement, superficiellement, le mouvement évolutif de l'homme; il faut justifier cependant le pourquoi  de la projection ininterrompue de ces Esprits opérant dans les Cieux infinis et de la partie tombée  dans  le Fini.

               Dieu créa l'Infini, ensuite il voulut donner pulsation à l'Infini et voilà la création du complexe céleste, chose merveilleuse laquelle, selon votre idée mathématique, est aisément explicable avec le jeu des forces de gravité. Pour vous les humains la physique et les mathématiques entrent dans le vif de la création et établissent à priori des règles, des numéros, des symboles aptes à justifier votre loi physico-mathématique de gravitation universelle. Vous avez seulement oublié que dans l'Infini, d'où Je vibre, dans l'Infini il y a le royaume des mathématiques, mais d'un genre différent qui ne s'exprime pas en numéros, en chiffres, en symboles, mais tout simplement en donations.

                Je vais éclairer cette idée.

               Prenons comme exemple cent mondes stellaires, et logiquement Je rétrécis le numéro pour que vous puissiez plus facilement assimiler l’idée. Il y a cent mondes stellaires dont chacun, pour vivre, a nécessité d'une énergie déterminée, à partir d’un jusqu’à cent, énergie que personne ne possède singulièrement. PERSONNE NE POSSÈDE L'ÉNERGIE DONT IL A NÉCESSITÉ. Mais, voilà que de quatre-vingt-dix, trente, soixante mondes part la radiation de cette énergie déterminée, qui consent au numéro "un" de vivre et, à son tour, de projeter sa propre énergie élaborée vers les autres mondes stellaires qui de cette énergie spécifique, par lui produite, ont nécessité. C'est une donation proportionnée, mais ininterrompue; ce n'est pas une loi numérique mathématiquement, mais elle est amoureusement mathématique, ce qui est bien différent.

               Le mouvement infini, la pulsation, la rotation, le croisement sont toujours fruit d'une distribution, d'un altruisme, altruisme transmis avec sa propre énergie de mouvement par l'Éternel, tandis que vos mathématiques restent une théorie et, si elles ont des axiomes, ceux-ci restent localisés à votre milieu. Chacun sait comme, dans le temps, la visibilité d'un objet pour une partie plongé dans un élément plus dense, pour l'autre partie dans un élément moins dense, assume apparemment une forme angulaire; la différence de la densité a établi cette apparence. Vous restez en  effet dans le domaine de la relativité, puisque ce que vous êtes en train de rechercher, vous le recherchez en l’égalant à votre milieu, aux conditions "électrisantes" de votre milieu, et Je dis  "électrisantes" par ce que dans votre système tout est représenté par une énergie petite, insignifiante, tandis qu'ici dans l'Infini les énergies sont prodigieuses, modifiantes, destructives.

                Mouvement analogue se produit pour le corps humain: vous avez trouvé l'encéphalographe, le cardiographe, et vous trouverez, ensuite, d’autres instruments de mesure, mais vous ne pourrez jamais connaître la totalité numérique des énergies qui composent le corps humain  si on ne Nous permettra pas  de vous le dire. De toute façon vous devez savoir que chaque organe du corps humain, chaque tendon, chaque muscle, chaque membre possède une énergie à lui ou plusieurs énergies à lui. Celles-ci ne sont pas seulement des affirmations, ce sont des réalités palpitantes.

                Vous mesurez par exemple la vitesse de la lumière,  sur environ 300.000 kilomètres par minute seconde: en réalité vous la réduisez de quelque centaine de mètres; vous avez voulu, devant un chiffre semblable, enlever cet invisible, microscopique grain de poussière. L'approximation est correcte dans le temps, dans l'élément fermé, mais la lumière vous arrive non seulement de la part de votre petit soleil, mais du complexe  monde  stellaire qui vous entoure et elle est révélée, révélée, de la couche atmosphérique, autrement elle vous parviendrait  simplement comme énergie.

    Il y a un demi siècle Nous avons enseigné  ce que maintenant a été découvert par les Américains. A ce  temps là nous avions dit, et les textes parlent, que l'âme qui se détache de la matière et entreprend son voyage pour une nouvelle période évolutive passe du Pôle Nord puisque une masse d'énergies en forme d'entonnoir l'attire et l'absorbe potentiellement et électriquement. Les âmes destinées à la réincarnation entrent par un entonnoir énergétique placé au Pôle Sud; les deux entonnoirs se lient et forment une bande. Récemment on a découvert que la bande énergétique enveloppant votre globe a une ouverture double dont maintenant la science est en train de rechercher  la cause, l'utilité, le pourquoi.

               Maintenant nous allons analyser plus structuralement le rapport qui existe entre votre science moderne, science d'aujourd'hui, et notre milieu. La terre, dérivée d’une masse électrisante, une masse d'énergie, énergie, s'est transformée dans une masse gazeuse, puis dans une masse fluide et enfin solide. La masse solide représente une quantité déterminée de minéraux, de végétaux et d’animaux, et J'entends exclure de cet examen la race humaine. Tout cela signifie que les énergies initiales ont subi une transformation progressive jusqu'à arriver, pour la race animale, aux monocellulaires. Jusqu’ici nous sommes tous d’accord: l'homme a enfin deviné la capacité de transformer ce qui est à sa disposition, soit en partant du minéral soit du végétal, pour parvenir à l'énergie et vice versa.

     Il reste cependant ouvert un problème pour vous.  L'homme - pensée, raison, conscience - a une trinité, donc a éminemment une dérivation divine: il a la capacité de penser. Est-ce que l'animal a la capacité de penser? Oui, sûrement, et une partie de cette tâche appartient aux Pures Intelligences. L'animal naît avec une énergie "instinct", une énergie que Je définirai végétative, c'est-à-dire une tête, une capacité de pensée limitée aux nécessités et coutumes vitales. Ce mouvement de masse appartient à Nous désincarnés, c’est-à-dire l'animal vit à travers la distribution d'une énergie, matérielle, vitale, organique, non pas substantielle, et c’est à Nous de lui donner la capacité de pensée limitée. Par conséquent, même le royaume animal  possède son propre arbitre, ses propres déviations de race. Aucun rapport n'existe, cependant, entre les énergies de l'homme soutenues,  éclairées par la trinité "pensée, raison, conscience" et l'instinct brutal, bestial de l'animal, instinct égoïste qui n’empêche pas des perceptions déterminées comme le flair du danger qui fait intervenir l'instinct de conservation de race.

                Un autre point d'analyse pour vous peut partir de la question suivante: "Si  nous avons été créés, projetés par l'Éternel dans l'Infini, si à la vie de cet Infini nous participâmes un jour et  nous y participons de nouveau périodiquement à travers les cycles des différentes réincarnations, pourquoi ne conservons-nous pas un souvenir quelconque de ce que nous avons vécu?".  Tout ce qui arrive est une expression du Savoir éternel: la loi d'oubli couvre dans la descente tout le mouvement de rachat précédemment accompli et, encore auparavant, la période passée en liberté. Ensuite lorsque vous laissez la matière pour continuer le cycle évolutif dans le milieu spirituel, la loi d'oubli développe sa fonction spéciale, parce qu’elle consent à l'âme en expiation de rappeler le mal fait par la matière et par l’Esprit à ses semblables et le bien reçu par eux, mais elle lui impose d'oublier le bien éventuel fait à ses frères.

                Dans le rapport vie infinie/individualité en évolution la loi d'oubli est totalitaire, par contre dans le rapport Esprit/évolution, rapport plus limité, nous rappelons uniquement le bien que nous avons reçu pour pouvoir récompenser, et ce que nous avons fait de mal pour pouvoir le racheter. Le bien que l’on a fait doit être oublié, parce que le faire, le donner, l'accorder est une tâche de la vie qui ne crée aucune mérite

                Vous pouvez comparer la loi d’oubli à un tissu épais au tricot, évidemment tricot d'énergies. Parfois, même pour volonté de la Loi, un démaillage imperceptible arrive dans ce tissu et l'âme saisit immédiatement cet interstice à travers lequel elle revoit un milieu où elle stationna dans un mouvement évolutif précédent. La perception de se trouver dans  un milieu précédemment connu est une épreuve certaine du mouvement de réincarnation.

                 Direz vous: mais est-ce qu'il y n'a pas quelque chose de plus concret, de plus probant que ces assertions-ci? Oui, le Fils Unique, Jésus.

                Jésus dit aux disciples: "Si Je voulais démolir ce temple, sûrement en trois jours Je le reconstruirais". Le temple était représenté évidemment par le corps, apparemment, apparemment, physique de Jésus: Il fut détruit, ressuscita, revécut et après les trois jours et monta au Ciel. Ceci est un exemple qui nous instruit et signifie qu’il est indispensable de reconstruire la limpidité de l'âme pour pouvoir monter.

                Il y eut précédemment le mouvement indiqué à propos de Lazare. Jésus dit aux Apôtres, pendant qu'il était loin de Lazare: "Nous allons réveiller Lazare qui s'est endormi". Lazare était mort et la décomposition de son corps commençait "Lazare réveille-toi et sors". Vous ne devez pas considérer le miracle en soi-même mais le miracle comme volonté d'affirmer la possibilité de ressusciter à travers un mouvement divin, mouvement de purification. On peut dire la même chose  pour le fils de la veuve et pour la fille de Jaire: il s’agit  toujours de  mouvements substantiels et d'enseignements.

                Les Prophètes, vous le rappellerez, étaient des moyens, des médiums prédestinés, karmiques: à eux était donnée la capacité de prédire. Ils n'avaient pas nécessité de contacts avec les Intelligences Pures, ils percevaient les ordres, les dispositions données par le Père concernant la pronostiquée, prévue descente du Fils Unique. Aujourd'hui notre but n'est pas  d'être égaux à nos précurseurs. Nous ne voulons pas prophétiser, nous voulons vous mettre simplement en contact avec la Vérité parce que vous puissiez extraire l’essence nécessaire, indispensable pour créer la Foi, la foi vive, la foi ardente, cette foi grâce à laquelle chaque individualité peut comprendre la nécessité, le besoin inéluctable de se situer dans les bras de l’Éternel non pas passivement, mais en pleine collaboration totalitaire.

                Persuadez-vous: il est nécessaire d’avoir foi, uniquement foi, foi ardente, foi vive, foi brûlante, car, sans celle-ci, vous ne pourrez jamais sonder les mystères de l'Infini. Les "pourquoi" se présenteront et se répéteront à votre esprit successivement ou en même temps, mais ils resteront  privés de réponse si la foi vous manque. Le célèbre « ubi consistam », le point d'appui pour la science ne peut être que la Foi. Seulement pour celui qui a foi, uniquement pour les hommes de bonne volonté compte le "pulsate et aperietur vobis". Chacun de vous, singulièrement, pourra interroger sa conscience et se demander: "est-ce que je suis parmi les hommes de bonne volonté? Puis-je frapper dans l'espoir que la Porte Argentée me soit ouverte? et que les mystères ne soient pas clarifiés pour satisfaire mon caprice, mon ambition, mon orgueil, mon arrogance, mais seulement et simplement pour trouver et entreprendre une voie qui puisse porter avantage à mes semblables, qui puisse apporter bénéfice à l'humanité?".

                Cet enlacement superficiel, désordonné en apparence, doit apporter à vous et dans vous la sensation de la multiplicité des idées à traiter et de la nécessité d'entreprendre l'étude des idées mêmes. J'ai jeté la semence dans le Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit: c’est à vous d’opérer de manière que la semence se transforme en pousse et fructifie, c’est à vous de trouver l'opportunité et le temps pour vous mettre en contact avec Nous pour atteindre la connaissance et le savoir indispensables pour donner vie à la Loi d'Amour.

La semence est encore une fois mise à votre disposition: ne la dispersez pas,  distribuez la.

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[1] voir page 404. – Scintille dall’Infinito (Étincelles de l'Infini)

[2] transe médiumnique, (n.d.c.).

[3] voir page 158 et pag. 432. – Scintille dall’Infinito (Étincelles de l'Infini)

[4] égoïsme, (n.d.c.).

[5] voir page 478. – Scintille dall’Infinito (Étincelles de l'Infini)

[6] voir page 559. – Scintille dall’Infinito (Étincelles de l'Infini)

 

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Titre original:

 

"Scintille dall’Infinito" Edizioni “Il Cenacolo” - Milano

 

Traduction en langue française ratifiée par l'Éditeur.

 

 

 

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