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La famille        

 

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LA FAMILLE

L'ENFANT - L'ÉDUCATION DES FILS

Extraits de  - Étincelles de l'Infini - Éditions "Il Cenacolo"  · Milan Italie 

 

Les enseignements accordés par la Loi (Dieu) et que Je vous ai transmis sont adressés à toute l'humanité et constituent un devoir à observer par tous ses composants. Des indications précises sont offertes par la Loi à ceux qui ont l’intention de constituer un noyau familial, car la famille représente un complexe de créatures qui se multiplient ou se multiplieront et par conséquent l'évaluation de ce nouvel organisme, dès sa constitution, doit être particulièrement suivie. Depuis le premier contact entre l’homme et la femme, pour l'un et pour l'autre surviennent des devoirs précis et tombe tout droit, étant donné que de cette union peuvent dériver des conséquences spécifiques. Si avoir un fils est admis et voulu par la Loi, il est indispensable que les deux composants le binôme changent physiquement et spirituellement leur comportement initial devant  cette éventualité.

           Les couples qui s'unissent seulement pour un facteur physique ne respectent pas  l’enseignement spécifique concernant la famille, tandis que ceux qui se lient au Nom de la Loi sont liés non seulement aux règles christiques adressées à chaque individualité mais ils se soumettent aux règles réfléchissant le nouveau complexe. De toute façon le dualisme qui sépare aujourd'hui la famille du milieu (c'est-à-dire de la société), doit toujours cesser pour les uns et pour les autres, et la famille ne doit plus être considérée comme un noyau à soi-même, mais il faut toujours reconnaître un lien d'interdépendance entre les deux noyaux sociaux. La compréhension et la patience sont les deux éléments fondamentaux dans la vie humaine, dans la vie sociale, elles sont les deux colonnes qui soutiennent la paix dans toutes ses manifestations, à partir de la paix éternelle, illimitée, jusqu’à la paix domestique. Aujourd'hui la paix que le Christ a laissé à l'humanité n'est pas resplendissante comme  à l'origine, mais elle est opacifiée par des mouvements humains spirituels, par des dissonances. Ces dissonances peuvent être représentées graphiquement par un mouvement ondulatoire ininterrompu, différent par la durée, par la puissance, mais toujours capable de  troubler la splendeur, la transparence d'un plan cristallin. Le plan cristallin est représenté par la concorde et c’est par cette concorde qu’à travers le raisonnement et la foi, on parvient à concevoir la portée, la valeur de la paix que le Christ a donnée aux Apôtres dans sa double forme: "Je vous donne la paix, Je vous donne Ma paix". Vous pouvez considérer la première  comme la capacité de créer la paix sociale, familière; l'autre est la paix divine sans laquelle la création tomberait, car chaque rythme de l'Infini y compris la pulsation de l'Infini, pour se transformer en vie, en mouvement vital, nécessite un milieu saturé de cette paix, de la paix divine, de la paix porteuse d'énergies.

J'ai mentionné la fréquente formation de dissonances spirituelles, donc aucun choc, aucun heurt, mais, pour employer une expression humaine, des incompréhensions spirituelles. Si une créature a soif on lui offre de l'eau normale que chaque famille possède mais si cette créature, au contraire, désire un verre d'eau fraîche de source, cristalline, elle sait qu’elle demande une chose impossible à obtenir dans un tel milieu. Il y a apparemment une demande normale et une offre négative, étant donné que la chose demandée est impossible à obtenir. De ce fait nait le choc: la soif  est assouvie avec une eau familière et ordinaire qui ne satisfait pas intégralement celui qui exige, veut, voulait ce genre d’eau avec des caractéristiques spécifiques.

L'exemple de l'eau équivaut au plaisir de posséder n’importe quelle chose humaine, au plaisir de posséder le droit d'imposer sa pensée sur la pensée d'autrui. Si vous tenez comme colonnes indestructibles du vivre la compréhension et la patience, ces dissonances spirituelles disparaîtront, car la pensée, la raison et la conscience, en accomplissant leur mission d'évaluation de chaque pensée exprimée,  trouveront l'absurdité de la demande ou au moins la manière, la voie pour justifier l'impuissance à satisfaire ce désir spécifique. La dissonance tombe, la syntonie des deux âmes prévaut, et c’est cela qui doit prévaloir, la syntonie. Tout le reste est vain, tout le reste possède une particule infinitésimale, mais existante, d'orgueil; par contre si la dissonance spirituelle est détruite, contrainte dès qu’elle se manifeste, les deux colonnes, compréhension et patience, acquittent à leur fonction et la paix reste le fruit et le parfum de la famille. Les dissonances se révèlent non seulement à l’intérieur de la société, mais spécifiquement dans les familles, il faut donc que réciproquement les individus se prodiguent à les détruire, et non pas à les seconder car ceci signifierait créer les présuppositions  pour que des situations semblables se répètent.

L'harmonie de la vie familiale et l'éducation correcte des fils trouvent une correspondance d'évaluations et de sentiments qui peuvent tirer aliment de la similitude qu’ une plante de roses avec des boutons et avec des roses déjà écloses peut vous offrir. La plante est unique et ses racines servent à alimenter, à donner vie, couleur et parfum aux boutons déjà ouverts. Pour ces boutons et parmi ces boutons le sens de la syntonie est inné; chaque bouton perçoit l'égalité, la fraternité avec les autres boutons en aimant les roses déjà ouvertes comme s’il percevait que son origine a commencé dans ces racines mixtes qui ont coûté du travail, de la fatigue et de l’angoisse aux roses écloses et presque à la fin de leur existence.

Cette rhétorique, cette similitude à laquelle Je me réfère est offerte par le Père pour vous faire comprendre que chaque manifestation de la création a le but de porter dans la pensée, dans l'esprit et dans le cœur des hommes la perfection de la création même.

Je clarifie le concept. Un noyau familial: les roses déjà ouvertes, prêtes à perdre les pétales sont les souches; les boutons, plus ou moins ouverts,  sont les fils, les descendants; tous, dans une seule inséparable unité, sont alimentés par les renoncements, les fatigues, les douleurs et réjouis par le soleil du Seigneur. Tous ces fils proviennent évidemment d'un effort unique: c'est le Seigneur qui donne les fils, qui fait éclore les boutons et qui, selon une loi sainte, les confie à l'un ou à l'autre centre, à l’une ou à l'autre plante de roses, à l'un ou à l'autre noyau familial. Il les confie afin que les boutons, les fils, puissent jouir le plus possible de la lumière, de la chaleur et du soleil, et tout cela malgré les épines inévitables qui existent pour tous, pour les roses déjà ouvertes, pour les boutons déjà mûrs et pour ceux en voie de maturation, de façon que la plante, la famille, puisse être regardée avec respect, avec amour, et non pas avec peur.

La joie de posséder un ou plusieurs boutons est accordée à certaines, à plusieurs ou à toutes les familles et évidemment les éleveurs, les familles et leurs composants, reçoivent le cadeau et  doivent le conserver jalousement. Dans l'Esprit de l'enfant et successivement dans la tête, dans la mémoire  physique de l’enfant il faut graver une idée: l'homogénéité, l'unicité de cette famille, de ce complexe de roses et boutons et, en conséquence, le droit pour chaque bouton et pour chaque rose de jouir de ces énergies que la Loi a accordé à la plante pour les distribuer à travers les racines qui s’enfoncent dans la terre, terre du Seigneur qui permet d'absorber les énergies du Seigneur de  manière égale pour tous.

A ce point-ci la faute apparaît: les différenciations doivent être soigneusement détruites, tandis que vous les provoquez et les conservez. L'harmonie et la syntonie sont des facteurs indispensables, mais comment un être supérieur peut grandir dans cette conviction, si cette idée ne lui a pas été transmise, approfondie et insérée? Égalité parmi les hommes, mais, d'abord et avant tout, égalité dans la famille: aucune différenciation de traitement entre le petit bouton et les autres boutons en voie d'expansion. Si cette égalité absolue manque, vous aurez permis la naissance du début de la lutte extérieure, de la guerre extérieure, des différenciations. Les jalousies, le regret, la douleur, les chagrins  sont tous des fruits  d'une incurie de l'éleveur qui a permis la réalisation des différenciations.

Les deux formes Esprit et homme doivent se développer simultanément, c'est-à-dire, pendant que la matière se développera brutalement dans une forme conséquente aux fatigues à effectuer, l'âme se développera en gentillesse, en amour, en douceur. L'âme parviendra ainsi à dominer les brutalités de la matière, autrement cette dernière renfermera la gentillesse de l'Esprit et le fruit savoureux et parfumé viendra à vous manquer. Tous les membres d'une même famille, toutes les fleurs composant la plante doivent, à partir du bouton nouveau-né, jouir d'un poids égal, mathématique, d'affectivité, car seulement de cette manière, l’habitude apportée à l'enfant deviendra, à travers son raisonnement et à travers le temps, une notion acquise, utile au milieu domestique et en dehors du milieu. De cette façon on crée un être parfait, utile à soi-même, à l'humanité et à ses semblables.

En parlant de l'enfant Je vois devant mon regard mental la masse de jeunes créatures, d'enfants, qui se trouvent séparés du Christ par la multitude qui attend la parole divine et voilà Jésus prononcer cette expression qui représente tout un programme: "Sinite parvulos venire ad Me" (laissez les enfants venir à Moi). Une autre fois J’ai considéré l'expression dans son sens métaphorique, c'est-à-dire J'ai considéré l'expression "enfant" comme rapportée à un état de renaissance, de pureté, de transparence atteint par l'homme. L'homme pourra atteindre le sommet christique seulement quand il sera redevenu enfant. Aujourd'hui la considération est différente, aujourd'hui Je parle exclusivement des vrais enfants, dans leur simplicité, dans leur humilité, dans leur pauvreté spirituelle qui, en réalité est puissance, c'est-à-dire il s’agit d’une pauvreté apparente qui mûrira, se développera et en avançant donnera le fruit qu’elle doit donner.

Voici le point brûlant: laisser mûrir, faire mûrir, faciliter le mûrissement de ce fruit enfantin, l'enfant. Pourquoi cette séparation entre un âge et l'autre? pourquoi considérer l'enfant comme un être incapable d'assimiler, de percevoir?

Vous considérez l'homme qui possède de l’argent, qui possède un savoir accordé par le Père, capable d'être supérieur, vainqueur par rapport à l'enfant dans la course vers la reconquête du sommet perdu. Vous vous trompez, parce que l’argent n'a aucune  valeur, seulement l'Esprit a valeur; l'âge n'a aucune valeur, seulement la Foi a valeur. Celui qui se considère plus important, par rapport à son semblable, car il possède seulement de l’argent ou une intelligence en quantité plus grande,  est un individu enfermé en soi-même et c'est un être qui répète, sous toute autre forme, sous toute autre espèce, la faute première d'orgueil, cet orgueil à cause duquel il est tombé et il est encore sur la terre.

Votre tension, votre foi doivent être employées, dirigées, seulement et uniquement à préparer les nouveaux semeurs. Secourez et aidez en développant ces dons, ces aptitudes et considérez l'enfant comme une quantité égale à vous, qui est en train de se développer, mais égale à vous. Vous devez donc considérer l'enfant capable de percevoir la puissance de l'Éternel à travers votre capacité explicative, vous ne devez pas enseigner à cet enfant à se délecter des richesses possédées par la famille ou d'un savoir spécial, vous devez vous délecter et laisser délecter les enfants de la capacité de connaître l'Incréé, l'Éternel, à travers la création dont vous vivez. L'œuvre que Je vous propose doit commencer dès les premiers jours de la jeunesse, différemment, vous vous trouverez en âge avancé dans la condition d'exposer à l'un et à l'autre deux dialogues différents entre père et fils, mère et fils, parmi les frères. Cette capacité de syntoniser l'un et l'autre savoir signifie inculquer doucement, mais efficacement dans l'Esprit des enfants la présence constante du Père parmi vous. Il fait partie intégrante, il fait partie vitale des Cieux; partout où vous serez, partout où vous voudrez porter et vous devrez porter l'enseignement aux petits enfants, le Tout-puissant est présent: Il est Tout et partout.

Quelqu'un sourit, quelqu'un médite; celui qui sourit dit: "J'ai épuisé mon devoir, j'ai utilisé  mon savoir ou je suis en train de l'utiliser". "Comment l'as-tu utilisé ?" - Je demande -  as-tu suivi le même chemin que Jésus et, en ce cas, toi aussi tu peux dire "laissez les enfants venir à moi" ou ce chemin l'as-tu humainement suivi, socialement suivi avec cette forme hybride et trouble qui n'est pas appréciée par la Loi? Il faut élever les enfants humainement et leur inculquer les règles de vie nécessaire à leur âge, mais certaines énergies christiques, énergies divines, doivent trouver leur milieu dès le premier âge. L'expression Jésus/Christ, Christ/Dieu, que vous répétez avec beaucoup de dévotion, vous devez la répéter continuellement aux enfants afin qu’elle soit pour eux une partie intégrante,  de façon que la créature ne puisse jamais penser d’être seule. Si elle est seule elle aura contre soi Satan, tandis que Christ/Dieu protège cette créature et c’est Lui Même qui vous a aidé et vous aide tous, c'est la même Puissance, celle qui défendra l'enfant, qui servira, au moment du trépas, à vous rendre heureux ce passage.

Tout ceci doit être expliqué en forme douce, en forme de fable, il faut le  porter dans la mémoire, dans la pensée, dans l'Esprit de l'enfant et en joignant les deux concepts latéraux, la raison et la conscience, vous commencerez à former la Divine Figure qui doit flotter constamment, perpétuellement dans l'Esprit de l'enfant, qui  demain deviendra un homme.

Votre devoir c’est de semer, mais vous devez le transférer dans l'enfant. Semer ne doit plus représenter une fatigue pour l'enfant mais un désir, un besoin dérivant de l'explication que vous lui offrirez en disant que la vie est mouvement, la vie est travail, la vie est fatigue, la vie est douleur. L'enfant doit s'habituer à ces axiomes. "On ne peut pas vivre si on ne souffre pas", "On ne peut pas vivre si on ne fatigue pas". Les difficultés que vous relevez aujourd'hui en élevant un enfant sont doubles, puisque Nous désirons que ce savoir soit apporté à l'enfant dans sa capacité potentielle, spirituelle, tandis que vous voulez, en ayant moins de peine, emmener l'enfant au savoir humain, vous voulez le faire exceller élève parmi les élèves, et non pas Esprit parmi les Esprits. Nous voulons que l'adulte arrive à la capacité d'œuvre ayant déjà acquis toutes ces qualités, toutes les capacités et les énergies nécessaires et indispensables pour accomplir son œuvre.

Secourir! J'ai répété plusieurs fois que la charité n'est pas la distribution d’argent mais la distribution d'âme! Christ est l'exemple de la charité, Il est arrivé au  sacrifice de soi-même, au renoncement de soi-même, à la destruction de sa divine personnalité pour guérir vos fautes. Ce concept, progressivement développé, doit être apporté dans les créatures qui vous entourent. En pensant à cette œuvre "secourir", tournez votre regard aux créatures qui vivent dans votre milieu, dans votre famille; elles ne doivent plus végéter, elles doivent vivre. Cherchez de les seconder, mais surtout cherchez d'apporter en elles une idée double, celle d’une Foi dans sa réalité, non pas dans son hypocrisie et aussi l'idée d'Amour dans sa réalité, non pas dans sa forme  d’argent.

Enseigner aux enfants à donner de l’argent s'appelle charité, enseigner aux enfants à renoncer, à s'affliger, à souffrir pour alléger les souffrances, les fatigues, les douleurs d'autrui  s'appelle pitié. Ce sont deux formes de charité, l’une est sociale, humaine et a une déterminée valeur relative, qui n’est sûrement pas indispensable à la remontée, à la reprise de la position d'origine; l'autre est la voie parcourue par le Christ et doit être le programme à suivre qui a comme destination unique, le Père. Tous les différents aspects de la vie familiale sont à considérer, car il est temps de connaître exactement l'état du rapport existant entre les composants d'un ensemble familier et la masse extérieure, le peuple, les peuples et les nations, puisque il y a des rapports d'interdépendance spirituelle que vous ne concevez pas, vous ne connaissez pas. Il n'y a pas un être isolé, chaque être est en rapport inconscient avec son semblable; si pendant l’enfance vous portez un individu vers la perfection, ou au moins vers l'amélioration, vous portez, involontairement, le même enseignement à l'être qui est en contact spirituel, lié spirituellement avec votre semblable et par conséquent votre ensemencement sera ensuite double et contemporain.

Le fil liant un membre de la famille à un autre membre de la famille est un fil qui souffre les mêmes incertitudes, les mêmes tremblements, les mêmes équivoques soufferts par le fil qui lie un peuple à un autre peuple. Le milieu familier intimement et dans toutes ses valeurs, doit être considéré pour divulguer cette conception supérieure: la famille ne doit pas être considérée que pour soi mais faisant partie du complexe. Pas de dualisme entre famille et milieu (peuple), mais un lien constant et la conscience de ce lien, la conscience de l'existence de ce lien. Celle-ci est la conception à partir de laquelle vous devez porter l'éducation spirituelle, humaine et sociale dans la créature chaque jour et toujours amoureusement mais fermement. Un progrès humain ne peut exister si auparavant il n'y a pas un progrès essentiel  au moins en formation. Il est nécessaire, il est indispensable que les enfants soient d’abord éduqués spirituellement et après humainement. Pour être des dresseurs il faut être des guides capables, des professeurs capables, des opérateurs capables, mais pour être "faiseurs de paix" il faut que vous commenciez à vous modeler et à vous syntoniser. Quand J'ajoute "déshumanisez-vous", Je désire vous inviter à vous enlever les déchets, à participer à ce groupe d'enfants qui devront aller au Christ/Dieu, c'est-à-dire continuer sur la voie droite déjà choisie. La "douce fermeté", que vous croyez nécessaire pour l'éducation spirituelle des créatures, est un fruit que chacun parmi vous doit mûrir auparavant, à travers ces trois prières que J'ai jadis mentionnées, fatigue, douleur, pleur, non pas dans le sens égoïste. Quand vous aurez atteint les trois possibilités de souffrir, de fatiguer, de pleurer pour la souffrance, pour la fatigue et les pleurs du frère, alors vous pourrez concevoir le sens de cette douce fermeté, indispensable pour l'éducation spirituelle de la créature.

 

 

 

QUESTIONS CLARIFIANTES

 

- Comment  justifier les fréquentes rébellions des fils envers les parents ?

 

Aujourd'hui ce que pour vous est rébellion représente une conséquence de l'état de transformation où se trouve non seulement l'humanité mais aussi le milieu qui reçoit l'humanité. Vous dites: "les races sont en train de se perdre, les minéraux se dispersent, certaines différentes espèces de végétaux n'existent plus", et celle-ci est, en effet, une œuvre qui, insensiblement et malgré tous les abris auxquels  l'humanité recourt, doit s'accomplir et s’accomplira. Il n'y a pas un état de rébellion pour la rébellion, il y a un état de différente conception mentale, non spirituelle; en se trompant, l'homme utilise dans sa jeunesse la forme violente, brutale, mais c'est la pensée qui est en train de se bouleverser pour se reconstituer, c'est le célèbre "monde des idées" qui suit la transformation terrestre, c’est là que les modifications, les transformations, les métamorphoses commencent.

Vous devez réprimer autant que possible et, mieux que réprimer, freiner, guider, car le devoir des parents a été, est et sera jusqu'à la fin un devoir d'éducation spirituelle. Il faut donc guider l'enfant à travers les sentiers corrects, sans inculper les parents d'avoir égaré le système. Vous ne devez pas utiliser la main forte, et non plus le poing lourd, mais la main qui guide avec sûreté, la main qui ne cède pas quand il n’est pas nécessaire, qui sait donner à la créature l'amour qui appartient en plein droit au Père, Source de l'Amour, et en même temps donner au fils cet aliment du savoir, ou au moins du connaître, qui n’est pas toujours donné ou bien il est donné de  manière inopportune.

Le riche peut créer une créature qui n’est pas avide, qui n’est pas avare; qui n’est pas avide, c'est-à-dire consciente de la valeur de l’argent et des possibilités de l'utiliser non pas pour soi-même, mais pour les nécessités d'autrui. Finalement vous devez inculquer dans l'enfant l'idée de collaboration; vous devez dire à ces pousses, à ces fleurs, qu’ils existent non pas par la volonté du père et de la mère, mais par un dessein divin qui est méconnu aux hommes. Vous devez enseigner le respect, la crainte et l’hommage au Père Divin; vous devez faire reconnaître dans le père et dans la mère deux guides irréprochables, deux guides parfaits. Le fils, le nouveau-né doit percevoir dans la mère et dans le père la certitude de la vérité, la luminosité de la vérité; ce qui est affirmé par les parents  doit être cru et doit être la vérité et rien d’autre que la vérité. L'enfant perçoit que de la part du père et de la mère se dégage une énergie différente de celle provenant de ses semblables et par conséquent il se lie aux deux maîtres de vie. C’est le moment où on doit saisir solidement les brides, sans les tendre tout de suite  mais en faisant  sentir la présence et à petits traits aussi la puissance.

La sagesse doit être la compagne continue, constante de chaque mariage; on ne peut pas se tromper en donnant un conseil à une nouvelle créature, le conseil doit être précis. Je reviens avec cela au "monde" des idées: la pensée, la raison, la conscience. et l'enfant qui reçoit le fruit de l'analyse de la conscience.

 

 

À TOUTES LES MÈRES

 

La connivence avec le fils  n’est pas amour mais  faute.

La connivence consiste à seconder passivement les dissonances et les fautes des fils.

Aimer signifie corriger, rassasier, désaltérer.

Aimer les enfants  signifie les assister en les modelant. Aimer signifie considérer les petits défauts comme des monstruosités, les grandes valeurs comme des quantités infinitésimales. Aimer signifie apporter aux enfants des capacités analytiques qui peuvent consentir aux enfants  mêmes les capacités d'autocritique et d'autodomination.

Par conséquent sont coupables soit la mère consentante que la mère violente et exaspérée. La mère doit être considérée comme l’anneau de conjonction entre ses enfants et le Divin, car elle devra Lui rendre compte si elle a été capable de cultiver l'arbrisseau  qu’on lui a confié. Les mères doivent être douces et amoureuses, mais justes et particulièrement inflexibles pour les fautes qui ont une évidente et claire empreinte satanique. Non pas une réprimande sotte, obsédante, mais une vigilance constante et amoureuse, afin que la mère un jour ne trouve pas devant elle les gibbosités et les contorsions d'un arbre dominé par Satan au lieu du tronc droit d'un arbre sain. 

 

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Titre original:

 

"Scintille dall’Infinito" Edizioni “Il Cenacolo” - Milano

 

Traduction en langue française ratifiée par l'Éditeur.

 

 

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